Ce 25 juillet, la République n’a pas seulement soufflé ses bougies : elle s’est offert une escapade… au bord d’une piscine. Elle a laissé, pour une soirée, ses discours officiels au vestiaire, troqué le protocole pour quelques pas de gougou, et transformé ses banquets d’État en buffet de rêve.
Mais attention, pas une fête de plus. Une première.
La toute première fois que l’hôtel ose tout :
-Installer plus de 1000 convives autour d’un miroir d’eau.
-Orchestrer un buffet chorégraphié comme une cérémonie d’ouverture olympique.
-Évaporer plus de 1800 sushis en quelques secondes sans un frisson d’anarchie.
C’était spectaculaire. C’était audacieux. C’était millimétré.
Tables, tablas et traditions
Tout a commencé avec la mise en place : une piscine encadrée de nappes rouges et blanches, des couverts comme à Versailles, une scénographie nocturne où la lumière glissait sur l’eau comme un vin blanc sur un palais exigeant.
Puis vint la musique. Les tablas ont parlé, la zokra a grondé, et le folklore djerbien, rouge et blanc,s’est emparé des lieux. Une entrée en matière comme une montée en gamme.
Buffet d’État : du sushi au méchoui
Des amuse-bouches en éclaireurs, une armée de sushis en uniforme, des langoustes en goguette, des marmites de mloukhiya qui fumaient comme des secrets bien gardés… Et même des agneaux suspendus façon Vikings du désert.
Mention spéciale pour le buffet de la mer : crevettes, noix de Saint-Jacques, et autres bêtes nobles s’alignaient dans un silence presque religieux.
Et au milieu de tout ça, des clients heureux, perdus dans l’embarras du choix, souriants comme des enfants dans un magasin de jouets gastronomiques.
Et derrière l’éclat : la machine de guerre douce
« Avant que la magie ne prenne vie… », nous confie M. Sofiane Fradi, directeur de l’hôtel, « il y eut des nuits sans sommeil, des listes à n’en plus finir, des essais, des ratés, des reprises. »
Et surtout, il y eut des femmes et des hommes. Invisibles souvent, mais indispensables toujours.
« Ils ne sont pas toujours sur les photos, mais ils sont partout dans chaque détail : dans la cuisson parfaite, dans la fleur posée à la bonne place, dans la logistique invisible qui fait qu’un rêve collectif se réalise. »
Puis la parole revient aux fourneaux :
« C’est un travail de brigade, chirurgical, presque militaire », sourit M. Khaled Zouari, chef exécutif des cuisines. « Mais c’est surtout un acte d’amour collectif. Un plat réussi, c’est une équipe qui respire ensemble. »